Scène de corrida : une pratique controversée
La corrida, ou tauromachie, est une pratique ancestrale consistant en un combat à mort entre un taureau et un torero. Elle est surtout connue en Espagne, mais on la retrouve également en Amérique latine et dans certaines régions de France. Cette pratique est très controversée en raison de la violence envers les animaux qu'elle implique.
Histoire et évolution de la corrida
La tauromachie est une pratique ancienne qui remonte au moins à l'Antiquité romaine. Cependant, la forme actuelle de la corrida est née en Espagne au XVIIIe siècle. Elle a été popularisée dans les années 1920 grâce à des toreros célèbres tels que Juan Belmonte et Manolete.
Au fil des ans, la corrida a évolué pour devenir un véritable spectacle, avec des costumes et des chorégraphies complexes. Les taureaux sont élevés spécialement pour l'occasion, et leur force et leur agressivité sont amplifiées par les traitements qu'ils subissent avant le combat.
Scènes de corrida célèbres
La corrida a inspiré de nombreux artistes, qui ont représenté les toreros et les taureaux dans leurs œuvres. La scène de corrida est un sujet populaire en peinture, en sculpture et en photographie.
Parmi les œuvres les plus célèbres sur ce thème, on trouve "La corrida" de Pablo Picasso, une huile et pastel datant de 1901 qui représente un torero en plein combat. On peut également citer "Scène de corrida" de Yves Brayer, une aquarelle de 1966 qui montre un torero sur le point d'embrocher un taureau.
Débats autour de la corrida
La corrida est aujourd'hui très controversée, et certains pays ont même interdit cette pratique pour des raisons de bien-être animal. Les défenseurs de la corrida arguent que c'est un art et une tradition culturelle, qui reflète l'identité et l'histoire de l'Espagne. Ils affirment également que les taureaux sont bien traités avant le combat, et que leur mort rapide est plus humaine que celle qu'ils subiraient à l'abattoir.
Cependant, les opposants à la corrida soutiennent que cette pratique est cruelle et inhumaine, et qu'elle ne peut pas être justifiée par des arguments culturels ou artistiques. Ils pointent du doigt les traumatismes physiques et psychologiques subis par les taureaux, ainsi que le caractère sanglant et violent du spectacle.
Conclusion
La scène de corrida est un sujet populaire en art, mais elle est également au cœur d'un débat éthique et moral. La corrida est une pratique ancienne et complexe, qui suscite des réactions passionnées de la part de ses défenseurs et de ses opposants. Quoi qu'il en soit, la corrida reste un sujet d'actualité, qui continue de diviser les opinions.
Sources:
La Corrida (Picasso) - Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/La_Co...La scène de corrida est à la fois colorée et passionnante. Alors que le torero, vêtu de ses couleurs traditionnelles, proprement vêtu, attend calmement à l'entrée de l'arène, les taureaux s'approchent avec des charges impérieuses et, au milieu des cris de la foule, le spectacle commence.
Le torero, l'air impassible, tient son éventail et essaie de défier l'animal avec une calme assurance, le taureau beugle et roule des yeux, ses comportements indiquent sa force et son absence totale de peur. Dans le même temps, mes yeux sont rivés à l'arène, tout aussi fascinés que le taureau que je vois se frotter contre les planches de l'enclos.
Le torero s’approche lentement et entame le ballet entre lui et le taureau, dansant et se déplaçant de manière fluide et agile, la foule réagit et crie son encouragements et ses réprimandes, le torero invite le taureau plus près et l'animal répond, sautant et se rapprochant, il se rue dans la direction du torero et, après une rencontre brève et excitante, le torero repart, s'en allant dans la même direction d'où il était venu.
C'est une scène passionnante, la foule est en émoi et je comprends pourquoi les fans de la corrida sont aussi engagés et passionnés. J'ai eu la chance de voir une corrida en Espagne et je n'oublierai jamais l'incroyable spectacle et la passion qui habitait l'arène. Ce sera une expérience que je garderai à jamais dans mon cœur.